Pré-sélection – Samedi 19 octobre 2019

Lien vers l’enregistrement sonore de la Pré-sélection du 19 octobre 2019

Lien vers la retranscription écrite de la Pré-sélection du 19 octobre 2019

Seul le prononcé fait foi

Myriam ADRAOUI, 24 ans, Orléans

Jessy MARCIN, 30 ans, Orléans

La culture est-elle le seule moyen d’échapper à la stupidité ? Question de Grégoire LACROIX.

Je vais vous raconter une histoire que j’ai vécu. C’était un après midi magnifique ou le soleil ensoleillé fut à son zénith, un temps parfait pour aller se promener et admirer la beauté de l’horizon que regorge les bords de Loire.

Trouvant un point idéal pour m’asseoir et accompagné de Chakra qui est tout simplement ma guitare, ma fidèle amie qui ne me quitte jamais.

Je décide de la déballer de sa housse afin qu’elle puisse s’exprimer à mes côtés, puis nous nous mîmes à chanter.

Quand arriva une personne qui entendait les mélodies jaillir de nos âmes, elle décida de se joindre à nous pour se détendre et apprécier le moment présent.

Et une deuxième arriva me questionnant, sur les musiques que j’interprétais tout en me proposant une bière bien fraîche dont je dégusta chaque gorgé avec délectation.

S’ensuit des musiciens et autres artistes jongleurs qui se joignirent à nous venant d’horizon divers.

Un moment de partage et de convivialité venait de se créer, à chanter et à faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Ce fut une énergie humaine chaleureuse et inoubliable .

C’est quand même beau que de constater, comment la musique peu fédérer. On a pas besoin de parler la même langue pour se comprendre et ressentir les émotions du plus profond de notre être.

La culture de la musique à une origine et sa destination est universelle.

Il y aussi d’autre forme de culture qui peuvent susciter en nous des émotions fortes.

Parlons de Gustave Eiffel et de sa tour Métallique qui érige la capitale parisienne.

Depuis plus d’un siècle, les touristes viennent des 4 coins du monde afin d’admirer les courbes de dame Eiffel et de sa vue plongeante lorsqu’on prend de la hauteur à ses côtés.

Nous pouvons aussi parler de la saga Star Wars, qui est un chef d’oeuvre du cinéma. Crée par George LUCAS, Ses films ont su rassembler et conquérir le coeur de plusieurs générations de geeks.

La culture nous enferment-elle dans nos quartiers ?

C’est une question à laquelle je ne répondrai pas, car je la trouve stigmatisante et réductrice.

Rentrer dans la thématique cliché des quartiers HLM où j’ai grandi n’aurait rien apporté d’original et d’enrichissant dans mon discours.

La Culture, c’est nous-même, la culture c’est aussi les autres.

Un jour peut-être que tout le monde comprendra que derrière nos différences, se cachent beaucoup de points communs.

Et comme le dirait Maximilien NOÉ « Notre point commun c’est d’avoir tous quelque chose de différent qui nous rend unique. »

Lucas SANTERRE, 17 ans, Chécy

Mesdames et Messieurs, bonjour. Aujourd’hui nous allons discuter ensemble si la culture nous enferme dans nos quartiers. Tout d’abord que voyez-vous devant vous ? Évidemment, c’est un globe terrestre. Mais à quoi celui-ci vous fait-il penser ?

Il pourrait vous faire penser à un mélange de cultures qu’elles soient ethniques, religieuses ou linguistiques.

Il nous suffit de pointer du doigt un pays au hasard sur le globe pour développer ce propos. Il faut alors se demander dans cette optique-là comment la culture et les arts peuvent concourir à lutter contre le phénomène de cloisonnement dans les cités. Comment les habitants du quartier peuvent-ils acquérir une personnalité culturelle forte qui leur est propre tout en s’ouvrant au monde au monde qui les entoure ?

La culture permet avant tout de s’ouvrir au monde qui nous environne et de ne pas se cloisonner à un lieu : le quartier. Pour montrer ce multi-culturalisme j’aurais pu commencer à discourir avec des bonjours du monde entier : bonjourno, hola, halo ou bom dia ou bien dire que « la culture c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale », comme dirait Francoise Sagan ou bien d’après Lionel Jospin que la « culture c’est l’âme de la démocratie ». Mais je ne l’ai pas fait car pour moi la culture c’est tout d’abord 3 dimensions : culturelle, physiques et intellectuelles. La culture intellectuelle est celle qui cause le plus de critiques et de stéréotypes. En effet les habitants des quartiers s’autocensurent parfois en disant que la culture ne leur est pas destinée. De façon théorique, un sage pourrait dire que la culture se différencie de la nature parce qu’elle est acquise et non innée.

Mais avant tout, chers amis, je me permets de me livrer à vous. La culture c’est mas passion. J’ai toujours eu honte de dire cela à mes camarades considérant que la culture connote de non-modernité car elle est souvent associée aux adultes. En effet au lieu d’aller au cinéma pendant les vacances comme tous les gens de mon âge, je préfère aller au musée ou dans les lieux historiques pour découvrir et contempler de très belles œuvres dans le but de m’enrichir culturellement.

Ceci peut être vrai mais la culture ne doit pas être réduite à l’Histoire et au patrimoine qui m’est chair malgré tout qui peut être élargie à la musique, à la sculpture, à la photo, à l’architecture, la peinture, la poésie, le mime, le théâtre, le cinéma, à la bande dessinée, à la danse et j’en passe. Par le bout de ma lorgnette de passionné, je pourrais vous dire que la France peut s’enorgueillir d’arborer fièrement 8000 musées, 2000 monuments historiques, 39 sites UNESCO mais encore 3400 parcs et jardins remarquables.

Pour moi la culture doit de manière fondamentale s’ouvrir socialement. C’est alors que quiconque peut être cultivé qu’il soit passionné de danse ou bien de théâtre. Les statistiques sont formelles et nous prouvent que les enfants d’ouvriers, les classes défavorisées, populaires vivant dans les quartiers ont moins accès à la culture que les classes favorisées. Mais malgré cela n’importe qui peut s’intéresser à la culture. Il suffit de faire preuve d’un petit peu de curiosité et de volonté pour avoir soif de découvrir de nouvelles choses.

Enfin, la culture n’a pas de limite, elle permet à chacun de s’ouvrir au monde et de donner la possibilité aux habitants des cités, d’être sensibilisées aux richesses qu’elle offre. Je conclurais en disant que la culture c’est l’expression du vivant.

Amel IKKACHE, 13 ans, Orléans

Giovanni SIARRAS, 18 ans, Saint-Jean le Blanc

Mesdames, Messieurs cher jury,

Mesdames, Messieurs en vos grades et qualités,

Mesdames, Messieurs.

« La culture est ce qui dans le milieu est dû à l’Homme » explique l’anthropologue américain Melville Jean HERSKOVITS.

Se poser cette question permet à chacune et chacun de comprendre comment s’intègre l’individu dans une société ! Mais pourquoi vous dis-je cela ? Au fond qu’est-ce que la culture ? La culture nous enferme-t-elle dans nos quartiers ?

Il est intéressant de s’interroger sur cette question mais quelle définition chacune et chacun d’entre nous a de la culture ? Les pratiques culturelles ou les normes ?

Il peut s’agir de connaissances qui nous permettent à tous de développer un esprit critique, un jugement fondé face à toute information, les plus croquignolesques, les plus abracadabrantesques les unes des autres voire à des fake-news ! Faire de nous d’ « honnêtes hommes » comme ont mis en avant il fut des temps, les philosophes des Lumières.

Une personne comme vous et moi (jeune ou moins jeune) qui va aller au cinéma, au musée, lire un livre ou encore qui va à l’opéra : c’est de la culture ! Tout ce que les étudiants, écoliers, lycéens et collégiens apprennent en allant en classe, c’est de la culture ! Encore faut-il que dans ces quartiers, cette culture soit mise à l’honneur… J’ai beaucoup entendu « la culture, c’est pour ceux qui n’ont rien à faire de leur vie, c’est pour l’élite, les « intellos ». Et s’ils n’avaient pas aujourd’hui, malheureusement raison ? Et si aujourd’hui, la manière dont nous transmettions notre culture n’est pas tout simplement…

Là où est tout l’enjeu ! Construire dans nos quartiers une génération d’ignorants ou de savants ? Là où nous devons toutes et tous être à la hauteur doit résulter en notre capacité à pouvoir renforcer, simultanément, une offre et une pratique culturelles pour les habitants de chaque quartier. Permettre à tous cette opportunité considérable de cohésion sociale et un enjeu d’équité entre les différents territoires ! Alors à chaque douteux sur la culture, répondez lui ceci : La culture est l’outil nous permettant de construire une société meilleure, changer de regard sur les inégalités femmes-hommes, sur les discriminations, sur l’individualisme, construire un idéal d’absolu.

De nos jours, les personnes issues de quartiers difficiles vont être sujettes aux jugements les plus farfelus, les plus ethnocentriques, à des galimatias fondés sur une prétendue vérité… C’est la réalité et là où le bas blesse ! Si cette vérité blesse, c’est la faute de la vérité ! Combien de fois entendons-nous des jeunes, des moins jeunes ayant subi comme remarque « Ah… Telle personne vient de ce quartier n’est pas fréquentable, je ne vais pas prendre le risque de le recruter… » (comme avec La Source, l’Argonne,…) Quelle ignominie !

Ces quartiers incarnent la diversité de notre pays, multiculturel avec de véritables talents qui s’y cachent !

« La culture est ce qui dans le milieu est dû à l’Homme »

Par notre éducation, il est vrai, nous avons tous acquis et forgé une conception du monde, partagée par notre quartier. Mais libre à nous de la réfuter pour construire un idéal qui nous semble propre !

Libre de sortir de son quartier s’il n’y trouve plus sa place à la recherche d’une culture qui lui semblera plus adaptée à lui.

Libre de rester dans son quartier mais de se distinguer par sa curiosité à comprendre les cultures d’ailleurs !

La culture ne doit pas être le ping-pong d’un rejet de la culture de l’autre en réaffirmant d’autant plus la sienne mais dans la faculté de chacun de l’accepter, de les faire vivre ensemble.

Comment la culture peut-elle nous enfermer dans nos quartiers alors qu’une culture unique n’existe pas ?

Comment la culture peut-elle nous enfermer dans nos quartiers alors que nous sommes libres de sortir de nos quartiers ?

Comment la culture peut-elle nous enfermer dans nos quartiers alors que chaque quartiers a sa culture, où une à une construisent une culture commune ?

Comment la culture peut-elle nous enfermer dans nos quartiers en sachant que chaque quartier comportent des cultures aussi variées les unes que les autres ?

Oui, chacun d’entre nous est relié à un lieu, un quartier qui l’a marqué et à des coutumes qui constituent sa personne ; mais aucun n’a le monopole de vous dire si vous devez subir votre destin !

Quartiers, montrez vos talents, montrez à quel point vous êtes importants !

Je vous remercie.

Randy TCHIK, 22 ans, Orléans

Younès BOUKALKHA, 25 ans, Orléans

Maïa MIRTI MANCINELLI, 11 ans, Orléans

Mesdames, Messieurs, bonjour.

Aujourd’hui, je me suis posée une question. Qu’est-ce que la culture ? Pour moi, la culture c’est le savoir. Et on a tous de la culture, car on vient tous de quelque part, et on a tous une famille de sang ou de coeur, qui nous explique des choses, qui nous ouvre des portes et nous monde le « monde ».

Mais est-ce que c’est possible de garder une ou des cultures pour soi ? Je ne pense pas. Une culture est faite pour être partagée sinon elle se fait ensevelir par les autres, parce que la culture est répartie, partagée entre les êtres humains.

La culture des autres peut aussi nous faire peur. Prenons l’exemple quand Crusoé découvre les cannibales. Il a peur d’eux, il a peur de se faire manger, mais à ce moment là il n’a pas compris la définition du mot cannibalisme. Il n’a pas compris que manger le coeur de son ennemi n’est pas pour se nourrir mais que c’est un rite pour s’approprier de sa force.

La culture peut aussi déclencher des guerres, comme au temps des cowboys contres les Indiens ou encore les sédentaires contre les nomades… Il y a plein d’exemples !

Mais la culture peut aussi nous bloquer. Comme dans certaines religions qui nous interdisent de faire des choses.

Donc, voici mon raisonnement, la culture peut nous faire avancer comme elle peut nous faire reculer. Elle peut nous faire sortir de nos quartiers comme elle peut nous y emprisonner. Et il faut profiter d’être enfant et de l’entourage que l’on a pour toujours réclamer de la culture, toujours en redemander, et ne jamais resté fixé en se disant que cette culture est meilleure qu’une autre car en réalité toutes les cultures ne sont ni bonnes ni mauvaises.

Merci.

Alexis RICHER, 24 ans, Ormes

Ah la culture, un bien grand mot n’est-ce pas ?

Véritable chef d’oeuvre de l’histoire, la culture traverse le temps et les générations comme elle relie les Hommes.

La culture de l’Humanité voyez-vous, c’est à la fois les Grecs et la philosophie, les Arabes et les mathématiques, les Russes et le Bolshoï, les Italiens et l’architecture, les Français et la littérature, les Américains et leurs hamburger mais aussi les Suédois et leurs meubles IKEA.

La culture, voyez-vous (silence) c’est un peu le gloubiboulga de nos connaissances, notre savoir faire, nos traditions, notre morale bien sûr, nos valeurs, notre histoire.

Par cela, chaque pays à la sienne (et c’est ce qui fait au passage… le plaisir de tous les voyageurs), chaque pays à la sienne donc (et ce n’est pas les Japonais qui nous diront le contraire), chaque région à la sienne (ce n’est pas les Bretons qui nous diront le contraire), chaque ville à la sienne (ce n’est pas les Marseillais qui nous diront le contraire) et chaque « quartier » à la sienne (ce n’est pas Eric ZEMMOUR qui nous dira le contraire).

Mais voilà qu’au détour d’un chemin, par mégarde, trop occupée à relier l’histoire et à élever l’esprit des Hommes, la culture se voit accusée (telle une entité indépendante) de nous enfermer, dans nos quartiers ?

Mais qu’y a t-il dans le coeur de ces gens ? Si ce n’est la volonté de rendre la culture coupable, de différencier les Hommes.

Si ce n’est la volonté de faire de la culture, le bouc-émissaire de leurs accusations, véritable cheval de Troie qui cacherait en réalité, des reproches d’un tout autre registre.

Et je vous demande à vous, qui pensez que la culture nous enferme, que proposez-vous ? De libérer l’Homme de sa culture ? De l’affranchir du socle qui compose sa personnalité, ses valeurs et son éducation ? Afin qu’elle corresponde davantage à la votre ? À vos aspirations ? À ce que doit être selon vous, un individu cultivé, en France, en 2019.

Je crains bien que notre ethnocentrisme, que nous nous sommes nous mêmes fabriqué, nous aveugle dans nos choix et nos actes et nous poussent à définir ce qu’est une bonne et une mauvaise culture et à nous rejeter, par cela, les uns les autres, quand le problème ne relève en réalité que de l’acceptation de nos différences. D’ailleurs à ce propos, Oncle FREUD disait, si un peu de différence nous éloigne, beaucoup nous rapproche.

Alors cessons de voir la culture comme un joug alors qu’elle est la fondation et l’enchérissement de notre société. Car en réalité, ce n’est pas la culture qui enferme, mais bien nos esprits sclérosés qui nous enferment. Telle l’image de deux hommes séparés par une grille, l’un et l’autres se sentant libre et s’accusant l’un l’autre, d’être enfermé.

Ainsi, ce n’est qu’en nous cultivant, des uns et des autres que nous découvrirons que notre culture est commune et qu’elle ne forme, en vérité, qu’une seule et même culture, celle de l’Humanité.

Kelly MOTA, 14 ans, Orléans

Lilou BERGEVIN, 15 ans, Lorris

Si on voit dit « Est-ce que la culture nous enferme dans nos quartiers ? » vous allez me dire, oui, ok, mais c’est quoi la culture ?

Il faut savoir que le mot culture a plusieurs sens : il peut vouloir dire la culture du sol, l’ensemble des connaissances sur un sujet, la culture générale ou encore la culture philosophique.

Maintenant qu’est-ce qu’un quartier ? Un quartier n’a pas forcément un aspect péjoratif comme on pourrait le penser, c’est une partie d’une ville, un secteur, un arrondissement ou encore un faubourg.

On peut donc dire que nos quartiers n’enferme pas la culture, au contraire je dirai même plus qu’elle nous ouvre des portes.

Pendant une certaine période, je suis partie vivre à l’étranger. Avant de partir, j’avais peur d’être complètement larguée, de ne rien comprendre aux façons de faire, de vivre. J’avais finalement peur de leur culture différente de la mienne. Mais après avoir passée un mois là-haut, j’ai compris que c’était une chance incroyable d’avoir eu accès à cette culture.

La différence entre mon quartier et ce pays : la Finlande m’a ouvert des portes que je ne veux surtout pas refermer !

Dans un village, un quartier, il y a de nombreuses ethnies, de nombreuses religions, de nombreuses façons de vivre en somme ! Tout cela fait partie d’une culture comme l’a dit François Jacob : « Presque tout ce qui caractérise l’humanité se résume en un mot : la culture ».

Avoir différentes ethnies dans un village permet une grande source de partage, en effet si chaque personne partage et enseigne aux autres personnes sa culture et ses valeurs alors chacun acquerras une culture énorme !

D’après quelques statistiques que j’ai pu réaliser, on peut voir que dans un quartier de 100 personnes il y aura 20 personnes de nationalité française des 2 cotés de ses parents, il y en aura 30 qui seraient français mais avec des parents de nationalités différentes, 20 autres viendront de pays maghrébins, 10 de pays anglo-saxons, 10 viendront de pays d’Asie et le reste viendra de différents pays du monde.

Certaines personnes diront que les gens venant des quartiers ne connaissent pas la culture. Déjà ces personnes seront influencées par le sens péjoratif du mot, ensuite ils verront les quartiers défavorisés, ceux où les gens n’ont pas forcément les moyens de se payer la culture que nous connaissons avec les livres par exemple. Mais même dans ces quartiers là, il y a des cultures, différentes des nôtres mais des cultures tout aussi enrichissantes les unes que les autres, il suffit juste de voir le bon côté.

Le mélange des nationalités, et du coup des cultures, dans un quartier est comme je l’ai dit précédemment une richesse. Mais elle peut également influencer nos choix dans la vie. Une personne qui a appris au côté d’un sage auras plus d’aisance dans un métier où il faut réfléchir, celle qui aura grandie auprès d’une sportive seras plus à l’aise dans les métiers du sport, etc.

Alain BOSQUET dit « Les maisons lui paraissent amènes dans ce quartier qu’il affectionne ». Une personne étrangère à ce quartier pourrait s’y sentir très mal à l’aise.

Les personnes qui ne partagent pas mon opinion pourraient se dire : oui, mais les personnes d’un quartier restent dans leur quartier et il n’y a pas de mélange entre les quartiers. Je ne suis pas d’accord car un enfant qui va grandir avec des valeurs, une culture, puis quand il sera grand, il changera de quartier et ira partager sa culture, ses valeurs à ses enfants et aux autres enfants d’un nouveau quartier, et ainsi de suite.

Pour conclure, je dirai qu’être dans un quartier aux multiples nationalités est une chance incroyable pour notre culture, voyager, se documenter, etc. Tout cela est essentiel pour se développer et grandir. La culture ouvre des portes qu’il ne faut pas avoir peur d’ouvrir. En plus, une culture aux multiples facettes sur des pays par exemple donne des envie de voyages et de découvrir de nouveaux horizons.

Véronique LÄMMEL, 56 ans, Orléans

Adam, ma raison de vivre.

« Ce n’est ni la couleur de notre peau, ni notre origine, ni notre race qui font notre valeur, c’est avant tout notre intelligence certes, mais surtout notre culture. » Samuel FERDINAND.

La culture est une richesse, un lien entre tous les peuples. Se cultiver c’est aimer, s’aimer, se découvrir, voyager.

La culture est notre identité, notre appartenance, à une famille, un groupe, un pays, elle est notre passeport pour voyager physiquement et mentalement. Elle est un inestimable bagage fait d’expériences, de leçons de vie, qui nous permet de savoir d’où l’on vient, où l’on va, où l’on veut aller, la culture est le curriculum vitae qui nous présente aux autres, qui nous fait connaître l’autre.

Née dans une famille à double origine, ma prime culture fut un mélange de traditions, de saveurs, d’histoires familiales différentes. Papa allemand, maman algérienne, avec comme seule langue commune le français, je me suis construite de cette double, oserais-je dire cette triple culture, de ces trois sources : ma double culture a facilité mon immersion dans une quatrième culture : celle de mon quartier !

Athée comme papa ;

Savoir faire le couscous comme là-bas ;

Tomber folle amoureuse de BRASSENS, de ses mots….

Mon immeuble, ma rue, mon quartier était une richesse plurielle pour une petite fille constamment alitée ! Quand je pouvais m’évader physiquement dehors d’autres langues, d’autres saveurs, d’autres musiques s’ajoutait à mon palmarès, parler l’argot avec Nathalie, saluer en breton avec Nadine, danser le fado avec José, manger de la paëlla chez Manolie, faire des rouleaux de printemps avec Kim !

Tous ces liens tissés avec différentes cultures, le patois de mon quartier, la langue de ma scolarisation, ma curiosité pour ma nationalité m’ont enrichi, épanouie.

La pluri-culture de l’Argonne, quartier cher à mon cœur, l’Argonne belle et immense salade de fruits de tous horizons, salade de fruits universelle ne m’a pas cloisonnée, enfermée, isolée, non ! Mon Argonne t’es trop bonne avec toi j’ai voyagé, je voyage encore humainement, culinairement, politiquement, religieusement. Tu as renforcé ma capacité à la tolérance de la différence, ta culture m’a ouverte aux valeurs d’autres mondes.

Un homme ignorant peut-être dangereux dit-on…

Un homme cultivé en vaut deux, parait-il….

Eh bien, je vous confirme qu’une femme cultivée vaut plus !

Un de mes plus grands souhaits, est de transmettre, comme j’espère l’avoir fait avec mes filles, l’amour de la culture à mon petit-fils ! Car contrairement aux idées reçues, transmettre notre culture est le plus vieux métier du monde.

Que la pluralité culturelle de nos quartiers te fasse aimer la vie et ton prochain. Soit tout comme ta mamie d’amour, amoureux de la vie, mon petit-fils chéri.

Pour moi se cultiver c’est apprendre à aimer, s’aimer, alors aimez-vous fort, cultivez-vous fort, fort, très fort !

Malika KHEDDACHE, 14 ans, Orléans

Sarah LEVANT, 12 ans, Orléans

Bonjour, non, non et non !

Ça là, cette tenue ce n’est pas moi, attendez…

Voilà, ça, ça c’est déjà plus moi, celle que je suis et celle que je serai toujours. Peut-être qu’avec cette tenue vous me prendrez moins au sérieux, mais au moins vous me voyez telle que je suis réellement.

Vous allez sûrement penser avec cette veste que je viens probablement de La Source. Il y a le stade là-bas, on fait souvent du foot. Et bah, non, non je ne viens pas de là bas.

Et si vous m’auriez vu dès le départ avec un foulard, votre première impression, qu’est-ce que ça aurait été ? Que je suis musulmane sûrement. Mais est-ce que ne serait-ce que une seconde vous auriez pensez que je l’aurait mis parce que j’étais décoiffée ? Non vous ne l’auriez jamais pensé.

Et si j’avais parlé le langage du quartier, les « wesh wesh » si vous préférez, qu’auriez-vous pensé de ça aussi ? Vous vous seriez dit que je viens probablement de la Gare…

Eh bien non. Je viens de l’Argonne.

« Et si », ça revient souvent ça. Mais est-ce que vous y auriez pensé en me voyant que je viens de là-bas ? Non, ça aurait été très peu probable.

Là vous êtes entrain de vous dire « Mais où est se qu’elle veut en venir ? ». Où je veux en venir ? Je vais vous l’expliquer parce que je vois que vous ne comprenez pas trop.

Alors déjà restez toujours vous même que vous veniez d’un quartier ou d’un autre, ne vous changez pas pour des personnes. Ensuite j’ai montré un peu près les préjugés sur les quartiers, les tenue, la religion, le langage.

Les gens pensent souvent que nous sommes regroupés par « catégories » mais non, non et encore non ! Nous sommes tous mélangés entre nous et ce n’est pas cela qui fait une personne, donc non la culture ne nous enferme pas dans notre quartier, ce sont les préjugés, ce sont eux qui nous enferment, alors ne jugez pas quelqu’un sur sa tenue, sa religion, son langage. Apprenez à connaître cette personne telle qu’elle est réellement.

Sinon pour mieux comprendre avec une citation sa donne « ne jugez pas un livre à sa couverture ».

Retenez bien cette citation qui, pour moi, est véridique. Il y a sûrement des personnes qui sont en train de se dire « Mais qu’est-ce qu’elle raconte celle là ? C’est n’importe quoi ! ». Je respecte votre avis mais moi, ce que je dis, c’est mon avis personnel sur la question qui m’a été donnée.

Merci de votre écoute.

Awa KONTE, 22 ans, Saint-Jean de Braye

Djibril DOUCOURE, 17 ans, Orléans

Maryam ADDABDOUBI, 14 ans, Orléans

Monique HUGUENY, 68 ans, Orléans

Claudine LEFEVRE, 70 ans, Orléans

Bonjour à tous.

Pour moi, je vous ai emmené plusieurs sujets, c’est parce que je suis très manuelle. Donc je vous présente mon costume et tout, c’est avec des sacs plastiques que je récupère dans les magasins. J’ai concocté toute sorte de choses comme ça. Et puis mon sac à main c’est avec du voile hivernal.

Pour moi la culture, c’est d’ouvrir à tout le monde tout ce que je sais faire.

Nos quartier ne sont pas enfermés, ils sont grands ouverts !

Je suis d’origine du quartier Murlins, je vivais à Fleury et pourtant je vis ici depuis plus de 20 ans et je m’y sens bien, intégrée, j’ai appris énormément de choses avec les habitants. Je n’ai pas envie de partir. Ce quartier est ouvert, ouvert à tous !

Une bonne communication. J’échange pas mal de choses, je me suis fait des amis, je me sens bien intégrée, à ma juste valeur. J’ai trouvé ma place dans ce quartier.

Se renouveller : j’observe le changement, un quartier plus familial, j’observe de nouveaux habitants.

Je suis dans des associations. Je fais partie de l’association des Provinces. Je fais partie aussi de l’ASELQO, ASELQO Murlins, et dans d’autres associations de quartier, multiculturel, loisirs, richesse de chacun (dons, transmission, apprendre des autres et prendre des choses des autres). J’anime aussi des rues. Je fais des crêpes, je suis crêpières aussi. Je fais les crêpes au vide grenier ou à d’autres endroits. Donc je suis un peu partout.

Je me suis occupé beaucoup d’enfants.

Récup’Art. Tout ce que je fais, je le montre à tout le monde. je demande des dons puis on les ?? selon les idées de chacun. Moi je suis très manuelle.

Je participe à ce concours. J’ai rencontré des personnes ne vivant pas dans mon quartier et ça m’a permis de m’ouvrir aux autres. Je suis allé en ville, avec d’autres. Je suis allé à la Madeleine, aux Carmes.

Sortir de chez moi, entendre les enfants rigoler, s’amuser, jouer avec tout le monde. Ils ne regardent pas s’ils sont blancs ou noirs, ils sont tous ensemble. Je sens aussi les odeurs culinaires d’ailleurs, donc j’essaye de deviner, de m’évader, de deviner les origines des plats. C’est important de connaître d’autres choses que dans notre milieu.

S’intéresser aux autres, se cultiver, poser des questions, demander d’où viennent ses voisins de quartiers, comment se passe leur intégration, leur travail, leurs coutumes, et moi je donne aussi les miennes.

L’échange et le partage est une forme d’ouverture aux mondes du quartier.

Chacun a sa place dans les quartiers : qu’importe son origine, son âge, sa situation… Chacun est libre d’être qui il veut, d’être à son aise et de s’épanouir…

Christine FIVET, 56 ans, Orléans

« La culture nous enferme- t-elle dans nos quartiers ? »

Rien ne peut nous enfermer si, e, chacun de nous, on ressent les palpitations de notre volonté de croire en quelque chose qui existe, qui vit et ce quelque chose c’est notre culture.

Sortir de son cadre, c’est sortir de sa culture par la découverte d’artistes, d’architectes, de peintres, d’écrivains, de l’Autre.

N’y a-t-il pas plus beau que de s’émouvoir devant une œuvre littéraire ou artistique ?

L’émotion me poursuit, j’ai découvert Emel MATHLOUTHI, chanteuse tunisienne, Prix Nobel de la paix en 2015. Sa voix est juste magnifique et ses paroles sont les paroles de la culture et de la liberté.

Se cultiver, n’est-il pas développer la connaissance de l’Autre ?

C’est un des principes de CONDORCET, il nous invite à l’entendre et à chercher à le comprendre constamment.

Développer la connaissance de l’Autre, c’est d’abord l’accueillir. Et les migrants ? Ne nous apportent-ils pas tant de ressources culturelles ?

Oh… je les rencontre si souvent… « le Français au quotidien » que je partage avec eux est gorgé, empli d’enseignements sur l’Autre et ses ressources culturelles.

François JULLIEN, philosophe contemporain m’a guidée un peu dans cette réflexion pour rompre avec les identités culturelles. Elles peuvent aussi, parfois, des identités meurtrières tant explicitées par l’Académicien, d’origine libanaise, Amin MAALOUF.

La culture s’hérite ? La culture se conquiert ? La culture bourgeonne ?

Je vous invite à lire André MALRAUX quand il affirme que la culture ne s’hérite pas, elle se conquiert. Développer nos ressources culturelles, c’est enrichir nos temps libres, parce que nos temps libres sont culture lorsque les autres temps sont des éco-systèmes de valeurs, de rencontres et de ressources culturelles.

C’est par la même que la culture se diffuse, se distille.

L’improvisation d’une rencontre entre deux personnes est culture : elle dépasse le quartier, elle dépasse ville, elle dépasse les continents. Dépasse-t-elle les Univers ? Qui sait ?

Et la Science comme culture, avec ses preuves, ses savoirs, ses pratiques, est-elle suffisante lorsque la dimension de l’environnement est présente dans tous les compartiments de la vie quotidienne ?

Pierre RHABY s’inquiète pour notre planète. Qu’a-t-elle attrapé ? Un rhume ? Non, elle a attrapé l’Humanité. Et à l’heure où l’on s’inquiète de la fragilité, du tarissement de la biodiversité des ressources de la planète, ne devrait-on pas s’inquiéter aussi de l’appauvrissement des ressources linguistiques ? S’inquiéter pour la planète, c’est s’inquiéter pour la culture.

A contrario, devront-nous être vigilants au cantonnement et à l’enfermement de la culture ?

La culture musicale tels le rap ou le rock, la culture artistique tels les graffitis sur nos murs sont les fragments de la culture largement universels.

La culture nous enferme-t-elle dans nos quartiers ?

Oui ? Elle peut nous enfermer lorsque nous ne regardons pas l’Autre, lorsque nous ne sommes pas des récepteurs de ses ressources culturelles. L’Autre est porteur de connaissances, l’Autre est porteur de savoir, l’Autre est porteur de ressources culturelles parce que les ressources culturelles sont des lumières incandescentes.

Les ressources culturelles sont à chaque fois, un souffle nouveau, comme celui qui donne au poussin, la force et l’énergie de briser sa coquille pour respirer la vie. CONDORCET dira « Un champ si fertile soit-il, ne peut être productif sans culture, et c’est la même chose pour l’âme sans enseignement ». La culture… c’est la beauté de l’Autre, c’est la beauté de l’Être.

Je vous remercie.

Anne-Sophie HOARAU, 21 ans, Ingré

Ludovic LAMA, 36 ans, La Chapelle-Saint-Mesmin

Laurant OSMANI, 16 ans, Orléans

Citoyens, citoyennes, j’exige votre attention s’il vous plait.

Première question : comment définiriez-vous la culture ? Question difficile, n’est-ce pas ?

Vouloir la définir reviendrait en réalité a y mettre des barrières. C’est avec difficulté que je le fais : en constat elle peut prendre différentes formes, elle peut être : artistique, politique, littéraire, religieuse et autre. Et c’est cette conception aussi abstraite soit-elle qui permet de rassembler les hommes autour d’une catégorie culturelle. Il serait inconcevable d’en affirmer le contraire. Et oui, et si la culture nous divisait en réalité ? SOCRATE, père de la philosophie, disait bien que « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien. »

Certes, la culture peut enfermer l’individu dans une conception unique du monde : elle façonne notre vision de la vie. Sommes-nous donc prisonniers de notre culture ? Voire, prisonniers de notre manque de culture ? Toi, ou encore toi, ne t’étais-tu jamais senti mal à l’aise parce que tu ne connaissais pas une référence ?

Il y a un réveil de la conscience des jeunes issus des quartiers populaires qui dénoncent les écarts culturels qu’ils doivent rattraper. Mais pourtant la culture reste propre à chacun. Je n’ai pas la même culture que toi, mais je n’en manque pas pour autant. Voilà mon message. Il n’y a rien de plus universel que la culture. Et par universel, j’entends le partage, l’échange avec le maximum de personnes qui nous entourent.

Mais pourtant ! Ils s’émancipent en réalité, conscients de leur futur. C’est le fait même de se cultiver (via la littérature, le théâtre, l’éloquence, les débats…) qui permet à l’Homme de s’émanciper et de se libérer et de casser ces chaînes qui les emprisonnent. C’est par l’art, les lettres et les sciences humaines que l’Homme s’ouvre à l’universel et au commun. C’est par la culture que nous sortons de nos quartiers, et ainsi de notre conditionnement.

Je dirais donc avec mes expériences diverses, qu’il s’agit avant tout d’une question de personnalité, d’envie, et donc de motivation : qu’être issu d’un quartier, n’est pas préjudiciable. Cela me paraît presque ironique : je me présente aujourd’hui à un concours d’éloquence alors qu’il y a 6 ans, je n’alignais pas trois mots en français. Qui sait, dans trente ans, je serais peut être président. Non, peut-être pas mais le poste de ministre de l’Éducation nationale me conviendrait fortement.

Un auteur nommé Tahar BEN JELLOUN a écrit « Avec la culture, on apprends à vivre ensemble ; on apprend surtout que nous ne sommes pas seuls au monde, qu’il existe d’autres peuples avec d’autres traditions, d’autres façons de vivre et qu’elles sont aussi valables que les nôtres. » Je vais vous laisser méditer sur une question, une seule question : peut-on vivre en parfaite harmonie malgré les écarts culturels ?

Ali TROUDI, 23 ans, Saran

Très cher jury, membres du public, candidats, membres organisateurs, je vous salue.

Alors, la culture nous enferme-t-elle dans nos quartiers ? Sujet très intéressant d’autant plus que d’actualité !

J’ai une anecdote personnel d’ailleurs à ce sujet : Plus on s’ouvre aux cultures, plus on s’ouvre aux mondes. Quel hyperbole ! Je trouve le terme « enfermer » exagéré !

Jean ZAY a dit : « La prison aussi épais soit ces murs n’est qu’une maison de verre. »

À quel moment quelque chose d’aussi beau et précieux que la culture aurait pour rôle « d’enfermer » ? C’est péjoratif non, vous trouvez pas ? De rabaisser un mot à ce niveau là ?

Au contraire, à mon sens, la culture est la clé de voute de l’Humanité, d’ailleurs, petit lapsus révélateur, aviez vous remarquer que les lettres du mot clé sont toutes présentes dans le mot culture ?

La culture, c’est ce qui nous définit, bien entendu, elle définit l’ensemble de nos savoirs être et faire, elle vise la croissance, l’augmentation le développement, de notre être, et elle a ce pouvoir de nous ouvrir au monde puisqu’elle se partage aussi bien qu’un bon repas !

La culture est avant tout un moyen, un outil, un pouvoir. Elle est plaisir et passion, on se sent bien en son sein, au quel cas on est toujours libre d’aller en découvrir d’autres…

La culture est ce qu’on ferra d’elle, elle est plaisir et passion, on se sent bien en son sein. L’Homme reste au centre de cette problématique, tel la main de celui-ci, certaines tiennent des armes, d’autre sèches des larmes…

Maintenant de là à dire qu’elle à le pouvoir de nous enfermer dans nos quartiers… C’est vraiment réducteur, ne serait-ce que, d’imaginer que cela soit possible !

Les quartiers d’ailleurs, parlons-en aussi ! Ils sont là, créés par nous même pour nous même, nous vivons en eux, mais pouvons en sortir et y retourner comme bon nous semble non ?

En aucun cas il ont eu pour rôle de nous enfermer de quelques sortes que ce soit. Les quartiers ne sont que les éléments qui constituent une ville, puis un département, une région puis un pays. Tel le corps de l’être humain.

J’ajouterais que si un quartier va mal, saigne, souffre il est certain qu’à long terme, l’ensemble du pays ira mal si ce quartier n’est pas rétablit, soigné, guéri.

Maintenant supposons que la culture nous enferme, de quelles cultures parlons nous ? Qui gère, administre, coordonne et organise ces quartiers ?

Je n’irais pas sur ces terrains là, je reste convaincu que mon discours restera fidèle à lui même tout comme le message qu’il défend.

Enfin, seul celui ou celle qui s’intéresse à toutes les cultures est cultivé. Il découvrira que toutes les cultures sont complémentaires et qu’elles ne forment, en réalité qu’une seule, la culture de l’Humanité.

Merci.

Sont sélectionné-e-s pour les demi-finales :

Myriam ADRAOUI, Lilou BERGEVIN, Younès BOUKALKHA, Anne-Sophie HOARAU, Awa KONTE, Ludovic LAMA, Véronique LÄMMEL, Sarah LEVANT, Jessy MARCIN, Maïa MIRTI MANCINELLI, Kelly MOTA, Laurant OSMANI, Alexis RICHER, Lucas SANTERRE, Giovanni SIRARRA, Randy TCHIK et Ali TROUDI.

En route vers Cannes 1939

Nous organisions cet après-midi les auditions de pré-sélections du concours Tous Orléans, tous éloquents au centre social de l’ASELQO Dauphine dans le quartier Saint-Marceau.

24 personnes ont tenté de répondre à la question « La culture nous enferme-t-elle dans nos quartiers ? » devant un jury composé de nos partenaires sur ce projet : Hélène Mouchard-Zay, fille de Jean Zay et vice-présidente du Cercle Jean Zay Orléans, Anthony Gautier, journaliste et médiateur culturel du festival Cannes 1939, Bertrand Perrier, président de l’ASELQO, Léa Mimault, présidente de l’association des étudiants en master MAP, Anne Paladino et Hayette Et Toumi, avocates au Barreau d’Orléans, Philippe Magnier, directeur de France Bleu Orléans, Océane Duhamel, chargée des relations publiques au Centre Dramatique National d’Orléans ; ainsi que d’Elysabeth Roussaux, membre fondateur de Tous Orléans, et d’un membre tiré au sort parmi les 46 personnes venues encourager les participants et les participantes : Pierre Hursin.

L’ensemble des participants et des participantes, encadré par 13 bénévoles, a eu le courage de monter sur scène et de proposer des réponses toutes aussi détonantes les unes que les autres. Bravo à toutes et tous ! L’ensemble des interventions sera à retrouver très bientôt sur notre site Internet.

Le jury a décidé d’envoyer aux demi-finales, qui se tiendront les 13 et 14 novembre au théâtre d’Orléans durant le festival Cannes 1939, 17 participants et participantes : Myriam Adraoui, 24 ans, Lilou Bergevin, 15 ans, Younès Boukalkha, 25 ans, Anne-Sophie Hoarau, 21 ans, Awa Konte, 22 ans, Ludovic Lama, 36 ans, Véronique Lämmel, 56 ans, Sarah Levant, 12 ans, Jessy Marcin, 30 ans, Maïa Mirti Mancinelli, 11 ans, Kelly Mota, 14 ans, Laurant Osmani, 16 ans, Alexis Richer, 24 ans, Lucas Santerre, 17 ans, Giovanni Siarras, 18 ans, Randy Tchik, 22 ans, et Ali Troudi, 23 ans.

Celles et ceux qui ne poursuivent pas la compétition pourront tout de même remonter sur scène proposer une performance artistique car, plus qu’un concours d’éloquence, c’est un espace d’expression que nous avons voulu créer. Maryam Addabdoubi, 14 ans, Djibril Doucoure, 17 ans, Christine Fivet, 56 ans, Monique Hugueny, 68 ans, Amel Ikkache, 13 ans, Malika Kheddache, 14 ans, et Claudine Lefevre, 70 ans, pourront donc retrouver les autres membres du groupe afin de continuer une belle aventure commencée il y a quelques jours !

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Projections-débats du film Le Brio

Dans la cadre du concours Tous Orléans, tous éloquents nous vous proposons de nous retrouver aux dates suivantes pour des projections-débats du film Le Brio :

  • Gare – Blossières : mardi 27 août à 18h30 à l’ASELQO Gare, 2 rue Daniel Jousse à Orléans
  • La Source : vendredi 30 août à 19h à l’ASELQO Romain-Rolland, 31 rue Romain Rolland à Orléans
  • Centre-ville – Madeleine : vendredi 6 septembre à 18h30 à l’ASELQO Madeleine, 18 allée Pierre Chevallier à Orléans
  • Saint-Marceau : samedi 14 septembre à 15h à l’ASELQO Dauphine, 2 rue des Tulipes à Orléans
  • Argonne : vendredi 27 septembre à 14h à l’ASELQO Grand Villiers, 62 bis rue du Grand Villiers à Orléans

Le Brio est un film réalisé par Yvan Attal avec Camélia Jordana, Daniel Auteuil. Voici le synopsis : Neïla Salah a grandi à Créteil et rêve de devenir avocate. Inscrite à la grande université parisienne d’Assas, elle se confronte dès le premier jour à Pierre Mazard, professeur connu pour ses provocations et ses dérapages. Pour se racheter une conduite, ce dernier accepte de préparer Neïla au prestigieux concours d’éloquence. A la fois cynique et exigeant, Pierre pourrait devenir le mentor dont elle a besoin… Encore faut-il qu’ils parviennent tous les deux à dépasser leurs préjugés.

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